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Philolaos et les architectes
 
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L'artiste Philolaos
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Les procédés de création

« Moins il y a de matériaux, mieux c’est. »
(Propos de Philolaos in « Philolaos sculptures »[1])

Pendant sa période « classique », l’artiste utilise les instruments traditionnels tels que ciseaux et le burin. Les outils et le tour à bois de son père lui servent à travailler le bois. Il emploie notamment la technique du colombin apprise avec Apartès en Grèce.

L’artiste en création dans son atelier, Saint-Remy Lès Chevreuse, © J. Salles

Avec le métal, Philolaos se livre à de véritables batailles, usant du chalumeau, des marteaux, de l’enclume, des chaînes de palans, des électrodes, du fer à souder…
C’est la technique du gauchissement martelé (marteau contre l’enclume) et en particulier du gauchissement en diagonale – où il se laisse guider par le mouvement du martèlement – qu’il emploie pour plier le métal (fer, puis acier).
Mais s’il emboutit, martèle, brûle, l’artiste sait aussi travailler la matière en douceur, lorsqu’il lisse les surfaces ou bien soude par petites touches qui rythment la surface du métal.

L’artiste dans son atelier, Saint-Remy Lès Chevreuse, © J. Salles

J’admire votre patience, Monsieur.
« Quand je travaille sous mon portique roulant, juste à côté de la route de Milon, des passants curieux s’arrêtent quelquefois.
- « J’admire votre patience, monsieur, me dit l’homme en bleu de travail. J’ai aussi travaillé le métal mais là j’admire votre patience. 
- Vous travaillez le métal ?
- oui, à l’usine, on faisait des boîtes en métal.
- A la chaîne ?
- Oui, à la chaîne.
- Et vous admirez ma patience ! »
Mais je n’ai pas de patience et ce n’est pas de la patience qu’exige mon travail.
Tout mon travail est un cheminement de curiosité, d’essais, d’invention de nouvelles combinaisons. Je vais dans l’inconnu et c’est très plaisant, et je m’impatiente de voir où je vais arriver ! »
(Propos de Philolaos in « Philolaos sculptures »[1])


Pour réaliser ses célèbres sculptures en béton lavé et en acier l’artiste projette le béton sur un grillage de céramique qu’il a préalablement mis en forme et cerne les courbes au moyen d’un tube en inox intégré dans le béton. Il mêle ainsi le sable et les cailloux au béton dans de subtiles compositions minérales.

Création de la sculpture monumentale de Volos, Grèce, 1986, © T. Tloupas

« Assez tôt je me suis fixé sur deux matériaux. L’acier inoxydable et le béton lavé. L’acier est un matériau fantastique […] il se plie à toutes mes volontés. Beau, solide, inaltérable, je prends plaisir à le travailler. »
(Propos de Philolaos in « Philolaos, un sculpteur dans l'architecture »[8])

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